UNE  PAGE  DE L'HISTOIRE DE NOTRE VILLE

Ancienne bastide royale détruite au cours de la Guerre de Cent Ans au XV° siècle, Miramont de Guyenne devint l'apanage du Vicomte de Valpié et passa ensuite sous la suzeraineté de Jeanne d'Albret...

 

 

L'équipe de l'Office de Tourisme vous fait découvrir quelques pans de son Histoire à travers un circuit des Ruelles élaboré par ses soins.

Un dépliant est à votre disposition dans nos locaux et vous permettra de découvrir notre ville, et des panneaux apposés en divers points vous permettront de connaître un pan de notre histoire.

 

 

 

Visiter Miramont, la cité qui "Mire", qui regarde le "Mont", c'est à dire le coteau de "Touvent" ou Toubens. Elle a les caractères particuliers des bastides anglaises du Midi de la France.

 

BASTIDE anglaise, Miramont de Lauzun, car tel était l'ancien nom de la bastide, a été fondée en 1278 par Edouard 1er sur les terres du seigneur de Lauzun, près d'un anicien poste   des Templiers. Ses arcades, dont de nombreuses font défaut, sont soutenues par de très vieux piliers sur un soubassement de pierre.

 

.<<< Le pavillon de chasse de Jeanne d'Albret 

En 1494, après  la guerre de Cent-Ans, le roi Charles VIII accorde à Miramont son ancien statut de Bastide. La Charte de paréage est rédigée sur un parchemin (conservé aux archives départementales) et stipule que deux Consuls élus chaque année au 15 août administreraient la ville et y répartiraient les impôts, le riche payant pour le faible.

 

"Le Fort Céans  Portoit le Faible" >>>

<<< Jean Baptiste Gaye vicomte de Martignac (1778, 1832) fut ministre de l'Intérieur de 1828 à 1829 sous le règne de Charles X. Avocat de formation, il défendra en 1811 la cause d'une jeune Miramontaise, Elisabeth Phillipeaux au cours d'un des premiers procès en divorce. Il épousera sa jeune cliente ce qui l'amènera vivre d'abord dans une des belles maisons de la place.

 Après le décès de son époux Madame de Martignac fit  construire son hôtel particulier qui est aujourd'hui la Perception.

Autre grande figure, le Général Delmas de Grammont, qui possédait une propriété à Miramont, et fit voter,      le 2 juillet 1850, la loi sur la protection des animaux, à laquelle son nom reste attachée. Sa statue, tout comme celle de M. Martignac, disparut pendant l'occupation.

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Isidore Soussial, au retour d'un séjour forcé en Tunisie, vers 1848, s'inspirant du "Kroumir", créa le chausson de basane en fine peau de mouton, porté dans les sabots à la campagne. Vers 1880, son fils Joseph industrialisa l'article. Cette fabrication, d'abord familiale et artisanale, s'étendra, et de nombreux sabotiers ou cordonniers lancèrent plus d'une vingtaine de fabriques de chaussons puis de pantoufles. Au début du XX° siècle s'établit l'industrie moderne de la chaussure. Dans les années 50 les usines locale couvraient à elles seules 75 % des besoins français.

<<< Fabrique de chaussons

 

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